Après la bataille de Dreux, le puissant (et ultra catholique) duc François de Guise met le siège sur Orléans qui est aux mains des réformés. Nous sommes début 1563. La duchesse de Guise a suivi son époux et elle loge près de là. Chaque soir, le duc la rejoint mais un inconnu repère ce manège et finit par lui asséner une décharge de pistolet dans le dos. Touché mortellement, le duc décède quelques jours plus tard. L’inconnu ne put s’enfuir bien loin : repéré, il est capturé peu après. Lors de son interrogatoire ce Saintongeais avoue son crime, prémédité depuis longtemps. Soumis à la torture, il accuse des réformés influents mais surtout Coligny. Condamné à mort, il subit l’affreux supplice des criminels de lèse-majesté : on lui coupe le poing, lui lacère la poitrine, on arrose ses plaies de plomb fondu, on l’écartèle puis on le brûle. Guise n’était pourtant pas roi mais il était considéré comme le roi de Paris ! Impliqué, Coligny essaye de se défendre mais Henri de Guise, fils de François, jure devant la dépouille de son père qu’il le vengera. C’est le départ d’une vendetta qui trouvera son dénouement neuf ans plus tard, le jour de la Saint Barthélemy : Coligny sera la premier protestant exécuté par les Guise !