L'Histoire de France pour ceux qui n'ont rien retenu à l'école

Horatio Nelson (1758-1805) – Le bourreau des flottes ennemies !

Fils d’un pauvre pasteur du comté de Norfolk, il s’engage dans la marine comme mousse à 12 ans, puis est promu capitaine sur une frégate à 20 ans. Ce grand marin, sans doute le plus grand qu’ait eue l’Angleterre, va révéler ses talents de stratège et son audace dans la guerre contre la France de la Révolution et de l’Empire. En juillet 1797, il tente de s’emparer de Santa-Cruz-de-Tenerife, aux Canaries, mais subit un échec aggravé par la perte de son bras droit. Il acquiert néanmoins une immense popularité auprès de ses concitoyens et le grade de contre-amiral.

Il a le commandement de la flotte de la Méditerranée avec l’objectif d’intercepter le général Bonaparte qui flotte en direction de l’Orient. Un soir d’août 1798, il surprend la flotte française en rade d’Aboukir (Egypte). Jouant d’audace, Nelson, manœuvre superbement. Les navires français sont un à un détruits. L’expédition d’Égypte de Bonaparte est vouée à l’échec à cause de Nelson… En août 1801, devant Boulogne, l’amiral de Latouche-Tréville repousse avec succès la flotte de Nelson, lui infligeant la seule défaite de sa vie ! Lors de la troisième coalition contre la France, Nelson reprend du service à la tête de l’escadre de la Méditerranée. Trafalgar porte un coup fatal et annihile les flottes française et espagnole pour plusieurs générations mais l’amiral est blessé par une balle sur le pont de son navire. Avant de mourir, il a la satisfaction d’apprendre sa victoire.

Son corps est ramené à Londres… dans un tonneau de rhum, seul moyen d’éviter une décomposition prématurée. Il est inhumé dans la cathédrale Saint-Paul, à Londres, au terme de funérailles nationales. La plus belle place de la capitale lui est depuis lors dédiée, avec une colonne de pierre qui supporte sa statue… et la compagnie de volatiles.