Une fois au pouvoir Napoléon III n’a pas oublié l’esprit de l’unité de l’Italie, car celle-ci est morcelée en plusieurs unités territoriales : les Etas pontificaux, les Deux-Siciles, Romagne, Toscane, Modène Parme, Piémont-Sardaigne, ainsi que la Vénétie et la Lombardie aux mains des Autrichiens. Napoléon III est persuadé qu’il a le pouvoir de l’unifier.
C’est après l’attentat d’Orsini que se déclenche une rencontre secrète avec Cavour (premier ministre du royaume de Sardaigne) en juillet de la même année. Ils mettent au point une action militaire contre l’Autriche. En 1859, la campagne Franco-Sarde porte ses fruits : Montebello (20 mai), Turbigo (3 juin), Magenta (4 juin), Melegnano (8 juin) pour finir par Solferino (24 juin). Cette dernière bataille est extrêmement sanglante (quarante mille tués et blessés) et elle est à l’origine de la Croix-Rouge. L’armistice du 12 juillet met fin à cette guerre. Certes victorieuse, l’armée avec cette énième campagne est néanmoins complètement hors d’état de maintenir le combat et cela entraînera des conséquences plus tard…
L’unification de l’Italie est enfin initiée mais dans cette affaire, le Piémont-Sardaigne va cependant perdre la main sur l’unification puisque l’Italie va devenir une république. Par contre, la France, en remerciement de son aide et à la suite d’un plébiscite auprès des Savoyards et des Niçois, reçoit ces deux territoires qui deviennent français.